Participants à la passation de service entre les DG - fevrier 2024
Photo passation de service avec les 3 animateurs présents
Passation de service entres les DG - fevr 2024
Passation de service entre les deux DG signature doc fev 2024
Banderole passation de service DG fev 2024
Passation de service deux DG Lieu de la cérémonie

Justification de Création du CPAC

    

La production agricole mondiale est de nos jours confrontée à plusieurs défis tels que nourrir une population sans cesse croissante, augmenter la prospérité de l’humanité et préserver la biodiversité. L’importance de la protection des végétaux est de présenter une nourriture abondante, saine et variée par la pratique d’une agriculture durable et saine alors que les végétaux et produits végétaux subissent en permanence des pertes importantes dues aux attaques des bioagresseurs.

Les pays de la zone CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad), pourtant dotés de potentialités importantes, n’échappent pas à cet état des choses.

La zone CEMAC couvre un espace de 3.020.140 Km2 (soit 10% de la superficie de l’Afrique) dont 17% sont cultivés et compte environ 50 millions d’habitants. Cette zone présente donc un fort potentiel de valorisation agricole des terres.

L’agriculture est le principal secteur d’activité occupant 62,24% de la population active (Banque Mondiale, 2017). Elle contribue pour 19,76% du Produit Intérieur Brut (PIB) de cette sous-région (Banque Mondiale, 2017).

Malheureusement, tous les six (06) pays de la zone CEMAC sont des pays à Faible Revenu à Déficit Vivrier (PFRDV) et sont classés par la FAO parmi les 43 pays africains les plus dépourvus en sécurité alimentaire.

Parmi les contraintes entravant l’augmentation de la production agricole, figurent la présence d’une grande diversité de nuisibles, la menace de la sècheresse et l’instabilité de l’activité agricole.

Pour améliorer la production agricole, la méthode la plus répandue de lutte contre les nuisibles est l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Or, une des options de l’agriculture moderne est l’utilisation des produits chimiques de bonne qualité.

Ces pesticides bien que constituant un levain pour l’agriculture, peuvent constituer une menace permanente pour toute forme de vie et l’environnement, surtout quand leur gestion n’est pas bien règlementée.

Face à ces risques liés à l’utilisation des pesticides, à l’insuffisance des règlementations et législations nationales en matière phytosanitaire, à l’inexistence des structures d’homologation dans certains pays de la sous-région, aux difficultés de contrôle des produits agrochimiques à l’échelle nationale dues à la porosité de nos frontières et à la libre circulation des biens, les six (06) Etats de la CEMAC se sont accordés à mettre en place en 2007 une structure sous régionale, le Comité Inter-Etats des Pesticides de l’Afrique Centrale (CPAC).