La Norvège a proposé un ensemble de modifications simples et élégantes à la convention de Bâle qui permettront de s’attaquer de manière efficace à la crise des déchets plastiques. Le commerce incontrôlé des déchets de plastique crée une pollution tant terrestre que marine et fait des victimes parmi les pays n’étant pas au courant des flux mondiaux de plastiques. La convention de Bâle peut devenir le premier instrument, juridiquement contraignant, s’attaquant à la crise des déchets plastiques de manière immédiate.
La Norvège propose d’utiliser au mieux trois catégories distinctes de déchets et débris de plastique dans trois annexes de la convention de Bâle – l’Annexe VIII, IX, et II. Ces modifications apportées aux annexes visent à garantir que les déchets plastiques mélangés, contaminés et autrement difficile à recycler de manière respectueuse de l’environnement soient désormais contrôlés par la convention.
La proposition Norvégienne procédera comme suit :
- Elle interdit aux Etats-Unis et à l’Union Européenne d’exporter vers les pays en développement des déchets plastiques mixtes et sales figurant maintenant à l’Annexe II,
- Elle assure que tout commerce autre que celui mentionné ci-dessus ne soit autorisé que s’il y a eu notification et consentement,
- Elle permet d’empêcher et de sanctionner les envois illégaux,
- Elle protège les pays en développement des opérateurs de déchets peu scrupuleux.
Maintenant que la chine a fermé ses frontières aux déchets plastiques mixtes et contaminés, il est essentiel que le reste du monde fasse en sorte qu’aucun tsunami mondial de déchets plastiques n’atteint d’autres pays peu méfiant. Par conséquent, il est indispensable que des contrôles soient envisagés de manière immédiate (* dans tout l’espace CEMAC).
Basel Action Network
- Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire